Le but de cette étude était d’examiner les changements des variables physiologiques et de performance chez les triathlètes après une période de 4 semaines de réduction du volume d’entrainement et d’augmentation de l’intensité de l’entrainement. 

Méthodes : 16 triathlètes modérément entrainés ont été répartis au hasard en 2 groupes : un groupe témoin (CON) qui a suivi son entrainement habituel et un groupe d’entrainement à haute intensité (HIIT) qui a effectué 2 séances HIIT par semaine pendant 4 semaines de réduction du volume d’entrainement.

Résultats : La consommation maximale d’oxygène (V02max) a augmenté de manière significative dans le groupe HIIT (p = 0.03, d = 0.5) mais est restée inchangée dans le groupe CON

La puissance cycliste au premier et au deuxième seuil ventilatoire (PVT1 et PVT2) a augmenté de manière significative chez les sujets HIIT (p = 0.03, d = 1.0) et est restée inchangée chez les participants CON (p = 0.57). Au cours de l’épreuve de triathlon simulée, les temps de cyclisme et la puissance moyenne avant et après l’épreuve sont restés inchangés dans les deux groupes (p > 0.05).

Aucun effet interactif significatif entre les groupes n’a été observé pour le temps de course (p = 0.50).

Conclusion : Après un programme HIIT de 4 semaines, on a constaté que la V02max et les PVT1 et PVT2 ont augmenté de manière significative alors que les performances de cyclisme et de course à pied sont restées inchangées, malgré une réduction globale du temps d’entrainement.

Cependant, afin d’améliorer les performances en course à pied ou en cyclisme, les programmes d’entrainement à haut volume sont fortement recommandés.

Dans la présente étude, il a été démontré que les performances ne s’amélioraient qu’avec un entrainement habituel (à volume élevé).